Été 2013 : CD de l'été, épisode 2 : triathlon d'Embrun

Cher lecteur,

Mieux vaut tard que jamais, voici le récit du triathlon courte distance (CD, 1,5 km - 40 km - 10 km) d'Embrun !

Deux semaines après le CD de Marseille, le temps de me remettre des ampoules et douleurs aux genoux, et juste avant une semaine de vacances bien méritées, j'étais au départ petit frère du mythique Embrunman.

J'y étais même assez tôt puisque je suis le premier à entrer dans le parc à vélo pour m'installer. Assez tôt pour profiter de l'ambiance calme, pour bien préparer mon vélo et pour... avoir froid ! Même en aout, les températures peuvent avoisiner les 12°C le matin à Embrun. Et je suis en short et t-shirt...

Je me place bien dès le départ de la natation, puis dans les sections importantes du parcours et je parviens à sortir de l'eau à une bonne 39ème place (sur 900 partants environ).

Sortie de l'eau

Je me mets dans le rouge dès le départ du vélo pour gagner des places. Dès le départ, on est sur des pentes à 5, 7 voire 10 % par endroit. Je peine pendant quelques minutes à trouver mon rythme. Mais je double les femmes parties 10 minutes avant nous et cela me permet de rester concentré sur mon allure ! J'aperçois au milieu de la montée un athlète du club d'Aubagne que je n'ai jamais pu rattraper sur une course ! Confiant en ma forme à vélo, je donne tout pour revenir sur lui ! Nous formons ainsi un petit groupe de 5 cyclistes au sommet de la monté. Je fais un dernière effort pour basculer en tête et faire la descente devant.

Fin de la montée, avec une très jolie vue sur le lac de Serre-Ponçon

Confiant après ma reconnaissance de la veille en voiture, je m'étonne avec des freinages propres et des trajectoires optimales (enfin presque optimales, il faudrait vérifier par le calcul...). Mais je ne parviens pas pour autant à décrocher mes poursuivants ! Et malheureusement, une fois revenu sur le plat qui nous ramène à Embrun, nous sommes toujours groupés. Et certains ne vont pas se gêner pour profiter de l'aspiration ! En particulier, un certain Hartmann va rester tranquillement dans la roue pour tout le retour.

Je fais moi l'effort de passer devant autant que possible, ou de laisser les 7 mètres réglementaires. Après un dernier effort dans la bosse à l'entrée d'Embrun, je rentre dans le parc en tête de groupe, en 14ème position et avec le 13ème temps à vélo ! Encore une belle performance dans cette discipline.

Malheureusement, je ne suis pas à ce niveau à pied... Ma mauvaise transition m'amène déjà à sortir du parc avec 5 secondes de retard sur mes 4 rivaux du vélo. C'est peu, certes, mais à 16 km/h c'est difficile à récupérer : une accélération à 17 km/h sur 500 mètre aurait été nécessaire ! Au lieu de ça, je pars avec raison et j'adapte mon allure à mon niveau supposé à pied. Mais cela ne suffit pas... Après 2 kilomètres, je faiblis soudainement. Commence alors une longue période de difficulté. Je ne perds (miraculeusement...) que 2 places grâce à l'écart creusé à vélo. Puis les sensations reviennent étrangement au 8ème kilomètre ! Je rattrape tout doucement Hartmann, le junior (la jeunesse n'explique pas tout !) qui draftait quelques dizaines de minutes plus tôt. Je m'arrache pour le doubler à 500 mètres de l'arrivée et je finis sur un rythme soutenu pour sauver ma place.

Je termine en 2h18min17s à la 18ème place (oui, lecteur perspicace, il y a eu un disqualifié devant moi !). Une performance dans la ligné de celle du 5150, mais toujours pas de course référence sur CD !

Arrivée de la course